mardi 23 décembre 2008

C'est terminé





Je déménage de plate-forme,
Pas de comment, ni de pourquoi,
Qui m'aime...
...Ne me suive pas

lundi 22 décembre 2008

Xmas Wish list

Chère petit papa Noel,

Je suppose que tu croyais que tu allais passer au dessus de chez moi sans devoir t'arrêter, comm chaque années. Les temps ont changé, je t'ai préparé ma liste de cadeau de noël, que j'exige recevoir. On va pas dire que je les mérites, hien, j'ai été une vrai pute cette année, mais sache que si je ne reçois pas ce que j'ai commandé. Quand tu vas rentrer chez toi, tu vas retrouver ta grosse connasse de femme attaché à une poutre, dans un sac en toile de qualité supérieur.

Avec dedans tout tes chinois sur exploité que t'as engagé. Et tu sais à quel point ils ont faim, et a quel point leurs libido est élevé... Quel choix vont ils faire à ton avis? Manger ou baiser, il faut choisire.

Je voudrais donc du plombe, et de quoi me l'injecter directement dans la tête, mais comme je sais que t'es radin, j'ai pensé à une alternative moins onéreuse.






Je te propose donc de m'apporter un tabouret en bois équitable. Et une corde de qualité supérieur aussi.


Bon là, ça va te couter chère, mais pense à ta femme et quarante jaunes dans le sac en toile...
Je veux être enterré dans un cerceuil de qualité supérieur. Et je veux qu'elle soit disigné par les DAFT PUNK, en même ils ont rien d'autre à foutre, il "bosse" en studio...genre! Tss. Donc mon cerceuil je le veux blindé de Neon et de LED à l'interieur comme à l'exterieur. Je veux que même une fois entteré, qu'on est l'impression que c'est la rencontré du troisième type.

Pareil pour la croix, je veux qu'elle soit funky et disco, avec comme inscription: "LA MORT, TU PEUX PAS TEST"

dimanche 14 décembre 2008

Journal d'un avocat

Un peu de pub, même si il est loin d'en avoir besoin.

Trois raisons de lire son journal:
http://www.maitre-eolas.fr/2007/04/17/600-la-rage
http://www.maitre-eolas.fr/2008/12/12/1243-la-lettre
http://www.maitre-eolas.fr/2008/12/05/1193-la-peur

Mon premier mort



C'est pas tout à fait exact, j'ai déjà photographié des morts auparavant.
Urne funéraire
bébé/foetus
Vestige
Voilà les morts photographié que j'ai à mon actif.

Mais là c'est différent. C'est vraiment par hasard que je suis tombé sur la scène. Je me dirigeais à vélo vers mon spot pour ma métamorphose lorsque, malgré la musique, j'ai entendu les sirènes des ambulances provenant de l'autre coté du fleuve que j'étais entrain de longer, j'ai suivis leurs trajet distraitement du coin de l'œil, et j'ai vu qu'elles s'arrêtaient pas loin.

De mon côté, plus loin devant moi, il y avait des coureurs et des cyclistes qui s'était arrêtés pour observer ce qu'il se passait, et j'ai fait pareil. Je me suis arrêté et j'ai observé, et puis j'ai fini par comprendre. Le truc jaune dans l'eau, c'était un Kayak qui venait de se retourner, impossible de voir si le corps était encore dedans, ou si il était quelque part plus loin dans l'eau. Mais j'étais certain qu'il était encore dedans, sinon les secours seraient plus bas entrain de le repêcher.

J'ai du mal à expliquer en quoi c'est différent de ce que j'ai photographié auparavant. Si je devais mettre un mot sur mon impression, ce serait celui de "proximité". Que ce soit dans l'espace ou dans le temps. J'étais assez proche de la scène que pour la photographier, et assez loin que pour pouvoir prendre du recul afin d'analyser et de comprendre ce que je voyais.

Un type est mort, et j'ai immortalisé la scène. C'est si anodin et pourtant si fascinant. J'aurais pu laisser mon appareil dans mon sac, observer la scène, et puis continuer mon chemin. Je n'aurais sûrement pas raconté ce que j'ai vu, quel intérêt?

Aussi top dit, aussi top oublié. Mais là c'est différent, totalement différent, et ça l'est pour moi, uniquement pour moi

Pendant que je regardais ce qui se passait, et que j'ai réalisé ce qui venait de se passer, j'ai imaginé le type entrain de se retourner, je l'ai imaginer entrain de se débattre, de suffoquer, et puis pendant une fraction seconde, renoncer, pour enfin mourir. Ca m'a foutu le cafard, ça tournait en boucle dans ma tête, je voyais ça clairement, je l'ai imaginé dans tout les sens. Alors j'ai sorti mon appareil, et même quand j'ai mis mon oeil dans le cadre, c'est le type entrain de se débattre que je voyais. J'étais triste pour le gars, il a du se sentir tellement seul, se débattre comme ça contre le courant. C'est une mort vraiment con.

D'un côté, je crois que ce qui m'a rendu triste, c'est que ce que je voyais me renvoyait à moi même.

Je ne suis pas sur de savoir ce que j'ai pris en photo, au final, je crois pas avoir pris la photo d'un évènement, mais la photo d'une sensation, en rédigeant ceci, je regarde la photo, et ce n'est pas la photo que je vois, c'est des sensations.

C'est morbide de se dire que la première chose qui m'a traversé l'esprit c'est: " Ha! Un potentiel article".

Évidemment si il n'y avait que ça, je n'en aurais pas fait un article. Le fait est que maintenant je me pause certaine question, comme par exemple, qu'est ce que la photographie pour moi?

(suite plus tard...?)

samedi 13 décembre 2008

vendredi 12 décembre 2008

Pas de regret

Aujourd'hui j'ai discuté avec une fille, ça fait longtemps que je la connais. Et il m'arrive de parler encore de temps en temps avec. Quand on se voit, on a pas nécessairement beaucoup de choses à se dire, et pour dire vrai, on se parle presque pas, on se dit que l'essentiel, un peu comme si on avait jeté la rubrique "fait d'hiver" de nos conversation.

On parle de chose qui nous sont commune à tout les deux, de nos problème sans jamais trop en dire trop non plus, on est pas vraiment des amis, et pourtant nous sommes très proche. Je la connais assez que pour arriver à décoder les signes qu'elle m'envoie afin de me faire une idée de comment elle va, et vis versa. On sait tout les deux que si jamais on a un problème grave, on sera toujours là l'un pour l'autre, mais on sait aussi très bien qu'aucun de nous deux n'appellera l'autre si c'est le cas.

Je sais, que à un moment, ça n'allait pas du tout, je l'ai appris par un intermédiaire, j'ai été la voir, et je lui ai parlé. Ça ne s'est pas fait tout de suite, au contraire, ça a pris du temps avant qu'elle ne se sente mieux. Depuis ce n'est plus comme avant, elle se sent mieux mais sans être bien.

Et tout récemment on s'est reparlé, rien qu'en la regardant, je savais qu'elle allait bien, quelque chose l'avait changée. Elle m'a dit qu'elle avait une grave maladie, qu'elle pouvait mourir à tout moment, tout instant. Elle n'était pas triste de devoir me l'annoncer, et je le savais. Elle m'a dit qu'elle n'avait pas peur de mourir. Je lui ai rappelé ce qu'elle m'avait dit un jour, qu'elle ne voulait pas mourir vielle. Elle a rigolé, et elle a dit que c'était toujours le cas, et qu'avec un peu de chance, que son souhait serait exaucé.

A présent, je suis curieux de voir ce que je vais ressentir lorsqu'elle disparaîtra.

dimanche 7 décembre 2008

Se faire peur et Se faire mal

Aujourd'hui, j'ai été réveillé par la lumière du jour. C'était de la vrai lumière, de vrais rayons couleur doré. C'était un signal silencieux m'indiquant que je devais partir le plus vite possible pour prendre une photo. Pas n'importe quel photo, une photo pour recherche graphique: Métamorphose d'un lieu.

Quatre photos, d'un lieu, avec le même cadrage, mais prisent à des moment différents.

Je me suis levé et habillé, j'ai mis mon appareil dans mon sac, j'ai pris mon pied, j'ai pris un croissant, que j'ai calé entre mes dents, puis je suis sortis de l'immeuble avec "mon" vélo. J'ai mis mon casque sur les oreilles, j'ai appuyé sur "play" et j'ai donné un grand coup de pédale, direction mon spot, avec le gout du croissant dans la bouche et celui du rêve dans les yeux.

Presque aucune circulation, je traverse le parking de belle-île pour rejoindre mon spot, je retire mon casque pour écouter le silence du parking pendant que je le traverse. La lumière entre par tout les cotés, mais elle semble incapable d'éclairer vraiment le lieu.

Je ferme un instant les yeux, et je continue de pédaler, c'est apaisant, comme une impression de flotter, d'être guider simplement par la confiance. A partir du moment où la panique prend le pas sur le sentiment d'apaisement, je ré ouvre les yeux, j'ai beaucoup dévié de ma trajectoire, mais pas assez que pour faire une chute. Je recommence, je ferme les yeux, je pédale un peu plus vite, juste le son du vent qui m'indique que j'accélère. Je commence à paniquer, je force pour ne pas ouvrir les yeux, je me concentre sur les sensations qui à cette instant n'ont pas de nom ni de visage, et je souris.

Rupture, je suis allongé par terre, dans une position improbable, j'ai le visage plaqué sur le sol, il est humide, c'est le gout du sang, je porte ma main à ma bouche et je regarde mes doigts, ça en à la couleur aussi. Je respire difficilement, l'air me brûle, il est trop froid. Je me met sur le dos, j'ai mal aux jambes.

Je contemple l'air qui s'échappe de ma bouche sous forme de fumée et qui lentement semble aspiré par le plafond. Et puis j'entends des voix, et leurs échos, des bruits pas, et leurs échos. Deux pairs de bras m'empoignent et me relèvent. Je n'entend pas, je ne comprend pas, je répond " Oui ça va, merci, je suis juste tombé, ça va." Je ramasse "mon" vélo, il n'a rien. Mais je ne peux pas pédaler, c'est impossible. Le visage barbouillé de sang et de larme, le corps mutilé et brisé, je rentre là où j'aurais du rester ce matin. VDM

samedi 6 décembre 2008

Question existentiel



A la première minute, c'est un garçon ou une fille? Ça me rappelle mon enfance, quand j'étais fan des Hansons, et que je me disputais avec mon père sur le fait que la guitariste et la batteuse étaient des filles et non des mecs.

Et for fuck sake y'avait de quoi se tromper non?


EDIT: A ouai, pour le pourquoi du comment, toussa: http://www.overgame.com/items/20603_immersion-le-voyeur.html

samedi 29 novembre 2008

Freak

Dans un mois et demi, ma sœur va avoir un bébé.

"Un bébé sur 10000 nait avec la myopathie
Un bébé sur 6000 nait avec une amyotrophie spinale (dégénérescence des motoneurones de la moelle épinière)
Un bébé sur 6000 nait avec la drépanocytose (anémie falciforme)

Un bébé sur 4000 nait avec la mucoviscidose
Un bébé sur 3000 nait avec une neurofibromatose

Un bébé sur 1000 est atteint de surdité
Un bébé sur 1000 nait avec un bec de lièvre
Un bébé sur 1000 nait avec un pied bot
Un bébé sur 1000 nait avec un un spina bifida (un trou dans le dos laissant s’échapper la moelle)

6 enfants sur 1000 sont atteints d’autisme
Un bébé sur 800 nait avec la trisomie 21
Un garçon sur 600 nait avec un chromosome X supplémentaire"

A défaut d'avoir des nuits complète, je vais peut être avoir un monstre à photographier.

mercredi 26 novembre 2008

Ce soir

Mon envie d'écrire est proportionnelle à mon envi de sauver les pandas.

mardi 25 novembre 2008

transition: Recherche graphique

J'en ai un peu marre de parler du reportage, surtout que j'en parle de plus en plus vite et de plus en plus mal. On va changer de dossier.

Recherche Graphique:

A st Luc secondaire c'était mon cours préféré, et maintenant... c'est le cours que j'ai le plus... dégagé de mon horaire ( le professionnalisme ne me quitte pas). C'était le cours pas excellence qui me défoulait, qui me permettait d'exprimer des sentiments intimes par l'intermédiaire de l'image (attention François tu deviens Cucu).

Le concept c'était un thème, un mot, une phrase, enfin n'importe quoi, pour au final faire une photo construite de A à Z. Fini le soucis du cadrage, fini le soucis de lumière (quoique), tout pouvait être réglé, ajusté, contrôlé... Le hasard n'intervenait plus... et pourtant si, il intervient encore par l'intermédiaire de l'imagination issue de l'inconscient ( attention François tu te masturbes).

Enfin tout ça pour dire que cette époque est révolue ou du moins presque, et tout ça à cause d'un vielle aigri frustré par sa vie de merde et qui distribue ses photos en format carte postal à l'aide d'un présentoir où on peut trouver l'indication "Servez vous", et j'aurais tendance à dire " Non merci !".

Les thèmes de cette période palpitante

Ma prison
Mon paradis
Ma télévision
Transformation d'un lieu en 4 photos

Suite plus tard...

lundi 24 novembre 2008

Reportage part VI

Après une vingtaine de photos, je décide que j'ai mon compte et me rend à la salle de Gymnastique. C'était un cours mixte, où la tranche d'âge variait entre trente et cinquante ans. Encore une fois je me présente et j'explique ce que je veux faire. Comme seul réponse j'ai eu " C'est pour Playboy?"
- Hey Jean-mi, si c'était pour playboy c'est pas toi qu'on viendrait chercher, réfléchis bièce!

Je me demande pourquoi ils appellent ça le cours de gym, j'ai jamais vu autant de flemmard, ça ressemblait plus à un atelier discussion. Autant dire qu'au niveau photo c'était pas la gloire. Le professeur voyant que je m'embêtais un peu, les encourageaient à faire tel ou tel exercice.

Dans la globalité, cette journée là, je n'ai rien fait de vraiment bon. C'était histoire de me familiariser avec le lieu et les gens. Depuis, j'y suis retourné une fois, pour photographier l'activité échec et poterie.

L'activité échecs était encore sympathique à photographier. J'étais vraiment curieux de voir comment ça passait, je pensais qu'ils retenaient les cases où se trouvaient chaque pièces, mais enfaite non. Chaque mal voyant avait un adversaire voyant, un grand échiquier pour les deux, et un tout petit pour le mal voyant, les pièces du petit étaient sans cesse toucher afin d'avoir un panorama permanent de la situation. Et par moment, ils leurs arrivent de faire des erreurs en faisant des actions impossible à effectuer.

Encore une fois je n'ai rien ramené de grandiose, le problème étant la lumière, quel stupidité ce concept d'horaire hiver/été. Avec l'horaire d'hiver on perd énormément de clarté et de champ d'action, à 16h la lumière commence déjà à disparaitre, en plus de ça le climat hivernale qui apporte son lot de nuage ne facilite pas les choses.

dimanche 23 novembre 2008

Intermède

Quand j'étais gosse j'avais une peur énorme de la mort, j'étais obsédé par elle, le déclic c'était fait lors d'une soirée chez ma Tante et mes deux cousines, elles me gardaient pendant que mon père travaillait. C'est confus et à la fois limpide, on regardait un film à la tv, c'était un drame qui parlait d'une opération au cerveau suite à un accident de voiture de l'héroine. Il faisait très sombre je m'en rappelle, j'étais entouré par mes cousines, mais pourtant je me sentais seul face à cette découverte.

La vérité était trop dur, la mort n'était pas réservée qu'aux vielles personnes, tout le monde pouvait mourir, quel que soit l'âge. Quand mon père est venu me chercher, j'ai sauté dans ses bras et je lui ai dit en pleurant " je ne veux pas mourir". Puis je me suis endormi et je me suis réveillé avec cette nouvelle conscience du monde. Le monde était dangereux, et je pouvais mourir.

Je ne sais pas de quoi rêve les enfants maintenant que je n'en suis plus un, je parle de rêve extraordinaire comme voler, courir à la vitesse de la lumière, se transformer en un animal... des rêves mad in marvel quoi. En tout cas moi, je rêvais d'être immortel. Pour pouvoir vivre ma vie d'enfant avec inscoucience, j'avais la vision d'un bonheur internel.

Et maintenant j'ai grandi et donc changé, ma vision des choses a changé, comme le dit si bien Louis dans Entretient avec un Vampire, être immortel c'est être condamné à l'enfer. Je crois finalement que j'ai partagé ce rêve avec tout le monde, nous avons tout rêvé d'être immortel, puis le changement s'est opéré différament selon l'individu. Pour ma part je rêve d'une vie courte, intense, quit à froller l'auto-destrustruction. On ne peut pas passer sa vie à se faire chier, il faut à un moment, avoir l'impression de vivre, ne serait ce que en avoir l'illusion.

Moi ce qui me fait rêver maintenant, c'est une machine pour stopper le temps, histoire de faire une pause lorsque j'ai l'impression d'être dépassé par les évènements.

reportage part V

"Deuxième étage"
Petit sursaut, je sors de l'ascenseur, je suis un peu perdu, j'entends des bribes de conversations dans une pièce à coté, j'y vais et demande où se trouve madame P. Bizarrement je me sens plus à l'aise, j'ai la discussion facile et je répond du tac o tac.

J'ai remarqué que plus le temps passait, plus le fait d'aller trouver des gens ou de passer des coups fils me gênaient de moins en moins, fini de préparer un brouillon de conversation avant de passer un coup de fil, fini de répéter un texte d'introduction avant d'aller trouver des gens.

Finalement on me conduit à Madame P, qui me fait remarquer que j'ai 30 min d'avance. Elle me dit de patienter au première étage et me refourgue quelques brochures histoire de tuer le temps. Dans le tas, la brochure la plus intéressante était celle qui expliquait comment se conduire avec les mal-voyants. J'ai du réprimer quelques fous rires tellement certaines situation était facile à imaginer.

Par exemple,
- Il n'est pas étonnant de voir un mal voyant entrain de parler à une chaise vide, prévenez le quand vous quittez la table...
- Si vous voulez aider un mal voyant à traverser, demandez le lui avant...
- Un mal voyant n'est pas un handicapé moteur, il peut monter dans le bus tout seul...
- Il n'est pas nécessaire de vous censurer, vous pouvez employez le mot "voir"...

14h30, madame P vient me trouver, et m'explique qu'aujourd'hui il n'y a pas l'activité poterie, mais qu'il y a l'activité tissage et gymnastique. Je décide de commencer par la soft, tissage. Pas beaucoup de monde, à peine en situation, j'utilise déjà ce que j'ai appris dans la brochure, j'élève la voix et me présente à l'assemblée et je présente la raison de ma venue.

Grand bien me face, elles acceptent toutes d'être photographiées, Madame P, me montre brièvement les mals-voyant et les aveugles. Je ne canarde pas tout de suite, je me ballade, j'observe ce qui a été déjà fait sur les étagères, j'écoute leurs conversation, de vrai pipelette. Et bon dieu, quel précision dans leurs travailles.

Il n'y avait que des femmes, la plus jeune devait avoir la quarantaine, les autres devaient largement avoir la soixantaine. J'étais fasciné par une bénévole, elle devait avoir septante ans je dirais, en plus d'avoir du charisme, elle dégageait pleins de choses à la fois, difficile de mettre les mots dessus, mais ce qui retenait mon attention, c'était ses yeux qui laissaient deviner un esprit vif et sage à a fois.

la suite plus tard...